Jingeule Belle

                                 

Des nouvelles de Marine qui explique son succès du Conseil de classe d'hier par son accharnement au travail :

Encourageant

Dans la série "L'Homme est un loup pour l'Homme", j'ai reçu un mel d'un ingénieur informatique dont la signature me laisse perplexe : il se dit

Computer Engineer, Artificial Intelligence Master
Doctorand in Sociology - Software Programming Professor

Be Back

Et voilà ! deux jours sans chroniques et Papi s'inquiète ... Alors petit résumé du week-end :
Ca n'a pas été très très violent ! Nous nous sommes bien occupés de Lulu le lapin : dodo, mangeation, calin, amusement ... on ne pourra pas dire qu'il est dépressif celui-là !
Après, il a fallu faire des courses alimentaires ... ben oui, nous aussi on mange dans notre maison ! et puis force était de constater que nos piles à combustibles individuelles ne nous permettraient pas une activité excessive : nous avons donc opté pour le cocooning, qui n'est qu'un terme hype pour dire qu'on a glandé comme des beaufs. Quand Nath et moi sommes un peu crounis, on ressort le vieux prétexte universel : "il faut que Morgan fasse la sieste". Comme le nain, lui, son lit, c'est sacré, c'est dans la poche ! Dimanche matin, nous avons malgré tout poussé une petite promenade jusqu'au jardin public. Sur le chemin, nous avons rencontré un ours en peluche géant et une boutique pour personnes de petite taille (paradoxe). Marine et Morgan ont aussi entretenu leur passion pour la peinture. L'important c'est de déborder le support !
 
Nous avons ensuite mis à profit nos après-midis pour avancer sur notre projet secret pour la fête secrète de l'anniversaire surprise de Joël, le grand-père de Nath. C'est un film confectionné avec nos petits doigts boudinés : on se casse un peu l'bol, c'est rigolo ... Les plus sages auront le droit de le visionner.

Donc, si cet éclopé du permis de conduire qui se trouve toujours en réanimation au service des grands brûlés veut l'adresse d'un bon garagiste, j'en connais un dans la campagne Bourguignone. Certes, il n'installe que des moulins Peugeot, mais ça lui permettra peut être de pas se croûter comme un gros naze sur la Prom'.
On ne va quand même pas génocider tous les arbres de la Prom pour que les copains de Vlad fassent les kékés non ? Sauvez un arbre : brûlez une Ferrari (et dire que ce modèle n'existait qu'à 349 exemplaires ... ça donne vraiment envie de leur redonner des Lada).

Rouge ou Bleu ?

Un week-end placé sous le signe du LAPIN

         
N'oubliez pas de cliquer sur Janis Joplin

On vit une époque formidable

Laurent, un de mes copains du boulot, rentrait chez lui hier soir. Il avait plut et il pressa le pas pour traverser la rue. Là, dans la pénombre, gisait un morceau de carton sur lequel il posa un pied mal assuré  qui lui valut un triple salto avec double boucle piquée avec réception hasardeuse sur les côtes gauches.
Sonné et honteux, le brave ex-futur Brian Joubert du bitume est resté là une longue minute, allongé sur la chaussée humide, cherchant à savoir dans un demi-coma combien d'os il s'était fracturé. Pendant ce temps, les quidam passaient et repassaient sans prêter attention à son corps meurtri. Un vieux observait même la scène depuis l'intérieur confortable de sa voiture. Une fois relevé et soutenu par quelques passants compatissants, le vieux est sorti de son carosse en s'excusant de ne pas être intervenu plus tôt parce qu'il croyait à la manoeuvre d'un adepte du car-jacking !
S'il avait eu un chien, vous croyez qu'il l'aurait fait attaquer ?

La saison des calendriers ! Après le calendrier des rugbymen (qui ne nous a pas permis de gagner un des deux test matchs contre les All Blacks), vont venir sonner à notre porte : les pompiers (quand ils auront fini de se friter avec les CRS), les éboueurs, l'association des drag-queens pour le retour de la messe en latin, les joueurs du PSG, le clodo du coin (mon copain),l'association de quartier, l'amicale des beloteux du bar "Le Méditerranée" , les ayant droits de Léon Blum (dont la statue orne la place à côté de la maison).
Une nouvelle tendance rythme aussi nos longues soirée d'hiver : des petits malins sous prétexte de la noirceur de leur peau tentent de se faire passer pour des éboueurs et tentent de nous vendre LEUR calendrier.
Premièrement, tous les éboueurs ne sont pas noirs (et vice-versa), et deuxièmement, il leur est formellement interdit par la Mairie de Paris (leur employeur) de vendre quoi que ce soit au porte à porte.
Alors merci aux VRAIS BOUEUX qui eux se lèvent au milieu de la nuit pour rendre notre confort encore plus doux. Qu'ils soient noirs, blancs, verts à bandes jaunes ou nains hydrocéphales. (et mention spéciale au chauffeur du camion poubelle qui faisait des acrobaties sous nos fenêtres avec son engin à la fin des matchs de foot pendant la coupe du monde). 

21 Nov 2006

Sa Prûle

La critique étant aisée et l'art difficile, voici, une fois n'est pas coutume,
Nos engagements pour faciliter la vie de tous :

*  A la caisse des supermarchés :
  - Je n'oublie pas que d'autres gens attendent pour passer. Même si toutes mes courses ne sont pas idéalement      disposées dans mon chariot, je ne perds pas de temps pour tendre ma carte bleue que j'aurais pris soin, par      avance, de laisser facilement accessible.
  - Quand j'attends avec mon chariot plein, je veux bien laisser passer mémé avec son yaourt et sa boite de
     pâtée pour chats à condition qu'elle me le demande poliment
     (utilisation du "BSM" : Bonjour, S'il vous plait, Merci)

* En voiture :
- si chacun respecte le code de la route, tout va mieux pour tout le monde : par exemple je n'hésite pas à  
  m'engager quand j'ai la priorité.
- je sais anticiper : je ne m'engage pas dans un carrefour si je sais que je vais rester au milieu à cause
  de la circulation. Si l'automobiliste qui me précède indique qu'il va tourner, je ralenti et je me déporte si
  possible.
- j'observe le terrain : quelques fois, il existe 2 voies de circulations, je prends donc soin de ne pas
  rouler au milieu comme une bouse.

* Dans le bus (ou le métro) : je laisse descendre les voyageurs avant de me précipiter pour entrer
  (c'est toujours plus facile de remplir un récipient VIDE !)

- à la boulangerie, j'anticipe et je fais l'appoint si je le peux car le prix de la baguette est souvent
  le même que la veille.
- au restaurant, je demande l'addition ET l'appareil à carte bleue en une seule fois.
- j'utilise les poubelles publiques dans la rue, les transports en commun, les cinémas ...
- si j'ai un chien dont je ne veux pas ramasser les déjections, je ne le fais pas caguer EXPRES
  là où l'Homme est susceptible de poser le pied (ou la main).

* Dans la vie de tous les jours :
- je retiens la porte à celui qui me suit, où l'ascenseur à celui qui vient d'entrer dans l'immeuble
- je m'engage à ne pas nourrir les pigeons. Ou alors je m'engage à nourrir aussi les mouettes, les pélicans,
  les aigles, les condors, les colibris, les fous de bassan, les pingoins et les galinettes cendrées.

Aidez-vous à construire un monde meilleur : donnez vos suggestions :

C'est bon comme là bas dis !

     

Sur la plage abandonnée ...

Ce samedi fut placé sous le double signe des coquillages et des crustacés. A midi, il faisait un temps splendide (la preuve en photo), bien plus beau qu'à la Réunion. Marine et moi avons partagé les premières huîtres de l'année : aaaaagggghhhhhhh ! citi tri-tri bon.  Et ce soir, nous avons attaqué à pleines mains des crevettes géantes à l'ail et au persil.

               

Rentre Avec Tes Pieds

Aujourd'hui, grêve de la RATP. Encore une me direz-vous ! Et bien non. Moi aussi, je m'en faisais un monde (avant). En fait, il est assez rare d'être vraiement embêté par une grêve de métro dans Paris intra-muros.
Il y a toujours 3 métros sur 4 ou 4 sur 5, ayant une double conséquence : une hypersudation inhabituelle et des rencontres insolites (je me souviens d'une jeune dame à laquelle je fus incrusté un jour ! si si, c'est possible). Bref, cette fois-ci, les employés de la RATP (dont Passepartout de Fort Boyard dont je vous recommande le nouveau tube et Didier Wampas)  manifestaient pour "protester contre les modalités de l'allongement du service d'une heure le soir". Ce qui est parfaitement idiot. Ben oui, réfléchissons un peu : le problème, c'est le dernier métro : on stresse pour l'attraper, on court comme des dératés sur les tapis roulants, on s'énerve, on fini par le louper et prendre un taxi alors qu'on avait DEJA payé sa carte orange. Alors que si on prolonge le service d'une heure, on bénéficie d'une heure de PLUS pour attraper la dernière rame ! fumeux non ?

Certaines choses sont immuables : le Père Noël, MSN, le soleil de la Côte d'Azur, et le Sacro-Saint Beaujolais Nouveau, seul jour de l'année où l'on s'inflige une indigestion de ce breuvage violet aux goûts de banane, de fleur d'oranger ou de scarolle. Le Beaujolais Nouveau, c'est bon, boivez-en ! En plus ya d'l'a charcut' !
Alors bon, en plus d'être bourré on frise la nausée causée par le gras des rillettes. Faites comme moi, partez du principe qu'un mauvais saucisson est encore trop bon pour le beaujolpif, accordez-le avec une VRAIE merde : buvez du Caca-Colé !
... et après on va dire que je râle encore ...

Des nouvelles de Dany : Elle a ENFIN arrêté de fréquenter la Fac et profite enfin de ses après-midi entre copines ... ah làlà, ça a l'air vraiment trop bien !

Con-sommation

En jean

Et le Moisax d'Or 2006 est attribué à ...

Le Moisax est un principe fondateur de la prédétermination. En clair, le libre arbitre est une vue de l'esprit. Quoi que nous fassions, nous sommes soumis à une force supérieure qui présite à notre destinée.
Exemple : aujourd'hui, petite aprem sympa entre copains, tarot et rigolade. A deux heures du match de rugby que nous nous apprétions à regarder ensemble, nous avons préparé à manger une magnifique tartiflette en pensant mettre Morgan au bain pendant l'apéro. Sauf que ...
Sauf que quand nous nous sommes aperçus que le bain coulait depuis longtemps, la moitié de l'appart baignait déjà sous 1 cm d'eau. Faut pas être cardiaque, j'vous jure. Nous nous sommes précipités sur les serviettes-éponges et avons actionné l'huile de coude.
Là, la gardienne a sonné à la porte en disant qu'il pleuvait un étage plus bas, dans l'entrée de l'immeuble ! Il a donc fallu éponger aussi le rez de chaussée en nous faisant gentiment disputer par la gardienne parce que c'est son travail et que d'abord c'est à elle de le faire et puis qu'il fallait qu'on rentre chez nous et qu'elle s'occupait de tout et que c'est pas parce que c'était samedi qu'elle devait s'en ficher !
Moralité : plus de peur que de mal. Pas de dégat constaté, grâce au courage et à la réactivité de tous.
En cadeau : une petite galerie photo.

11 Nov 2006

Gomme égarée, Alzheimer bien avancé

Les grands parents ne sont plus ce qu'ils étaient ! Certains vont même jusqu'à accuser des enfants de 4 ans et demi de vol qualifié ! Alors, pour laver l'innocent de tout soupçon, Morgan est passé à la Question, avec cure-dents sous les ongles, brûlage d'yeux à la plaque chauffante et écartèlement en place de Grève (indûment rebaptisée place de l'Hôtel de Ville). Les conclusions du Tribunal de la Sainte Inquisition sont les suivantes : ce pauvre enfant a effectivement utilisé la gomme de Papi mais affirme que c'était dans des conditions normales d'utilisation sans la soustraire à la vue de tous. Il pense, soit que la perte de cette objet est un non-événement, soit qu'il s'agit d'un complot ludo-chimiorganique international visant à le discréditer au sein de sa propre famille.  Il propose sa version des faits à toutes fins utiles (mais sans pouvoir apporter de preuve formelle):
- à qui profite le crime ? Dany car elle avance plus vite au Sudoku
- dans toute enquête criminelle, cherchez la femme : encore Dany
- un pantin de bois serait mêlé à cette histoire abracabrantesque (voir photo de gauche)
Au vu des éléments examinés, le Tribunal juge Morgan non-coupable au bénéfice du doute ; précise que les recherches pour traiter la maladie d'Alzheimer sont en cours mais qu'il est peu probable que Papi en bénéficie un jour ; que des recherches devraient êtres entreprises pour entendre la dénommée Dany en vue d'examiner sa résponsabilité dans cette mystérieuse affaire !

Le chiffre du jour : CINQ

Comme cinq poilus. J'ai bien peur que ces notions soient un peu abstraites pour les plus jeunes. Non que nous ayons vécu cette guerre (même les retraitées, c'est dire ...), mais parce que nous avons vécu avec ceux qui ont vécu cette période. Alors oui, la 1ère Guerre Mondiale est loin de nous mais la guerre tout court continue de germer dans le cerveau de nos contemporains. Ils sont aujourd'hui cinq : Maurice, Louis, Lazare, Jean et René, agés de 107 à 111 ans, derniers témoins directs des tranchées. Ils sont tous nos pères, nos grands-pères, nos arrières grands-pères ... et leurs épouses. Ils n'existeront bientôt plus que dans notre mémoire collective.
Je ne crois pas que l'Homme guérira un jour de sa folie, mais pourra-t-il vivre avec en en limitant les symptômes ?

Ecouilibre
(Pauline, pense à le noter dans ton répertoire celui-là ! ptdr ...)

Comme le yin a besoin du yang et que trop de bonheur tue le bonheur, voici (encore) un exemple d'équilibre entre chkoumoune et joie, le fil rouge de ces vacances :

• Passons tout de suite sur les mauvais souvenirs : Un plancher dangereux peut en cacher un autre. Cet été nous avons fait quelques travaux chez Naless, pour tenter de rendre au capharnaum qui lui sert de domicile une apparence de petit nit douillet. Nous avons donc passé 3 jours à peindre, poncer, repeindre, installer le parquet flottant, poser les meubles de cuisines ... Quelques semaines auparavant, il avait changé le sol du salon (qui ne sont que des plaques de bois) car Guillaume (pourtant un très bon copain) était passé à travers, risquant par la même occasion une ablation des parties génitales. L'accident grave ayant été évité et le plancher ramplacé, tout le monde fut très satisfait des travaux enagagés et finis au mois d'Août. C'était sans compter ce nouvel épisode : pris par une envie très naturelle, je me suis rendu dans les toilettes-salle de bain (pièce qui n'avait pas été rénovée) et ai contourné un petit tabouret situé à l'entrée pour poser le pied à un endroit que je n'avais jusque là jamais exploré ... quand en l'espace d'une fraction de seconde (ça va super vite, j'vous jure !), mon pied s'est dérobé et est passé à travers le sol, carrément. Je m'y suis enfoncé jusqu'en haut de la cuisse, en préservant la partie la plusfragile de mon anatomie par fracation (! néologisme ! du verbe "fracasser") de mon coude droit sur le sol. Moralité, je crois qu'il va encore y avoir du boulot l'été prochain.

• Mais heureusement, la vie nous a réservé un double anniversaire de retraitées (1 an pour Reine et un mois pour Dany). Regardez comme elles sont contentes, ça fait envie non ? Et pour finir en beauté, nous avons dégusté un couscous dijonnais (bien sûr que ça existe), notez l'effet que cela fait à Pauline.

Compensations

                 

Le jour du fameux chocolat, quelques minutes à la terrasse du café nous ont permis d'assister à un défilé de folles-dingues :

MEA CULPA

           

7 Nov 2006

Les secrets de Dany : quelle boucherie !

Pour ceux qui ont toujours voulu savoir pourquoi Dany prépare si bien les viandes : elle a un secret !
Maintenant qu'elle est à la retraite, elle a le temps d'aller taper la bavette chez le nouveau boucher
(oui, l'ancien a été tué par le tram').
Ce sont ses nouvelles amies retraitées qui lui ont donné l'adresse ...

!! Bon anniversaire Alain !!

La retraite : attention aux activités à risques
(Chronique réalisée sans trucage ... malheureusement)

Vive les vacances

Ca y est, c'est les vacances ! Nous partons en début d'aprsè-midi pour Nice. Entre les valises, le repas de midi et le Judo, la matinée va être courte mais on y arrivera. Les Chroniques Parisiennes font donc une pauses de quelques jours. Bonnes vacances à celles et ceux qui en profiteront et nous vous retrouverons le 7 Novembre pour vous raconter nos vacances.

23 Oct 2006

Visites culturelles : Musée Jacquemart-André + expo "L'Or des Thraces"

Résumé de l'histoire du lieu : Eugène, très riche mais très seul, rencontre Nelie, une jeune portraitiste à la mode. Quelques années plus tard, sa santé vacille. Nelie, sans doute à l'affut d'un coup de maître épouse son porte-monnaie sur pattes. S'ensuivent alors de longues virées à travers l'Europe pour soigner pépé et visiter les antiquaires. Au fil des années, une collection exceptionnelle (et je pèse mes mots) est mise en valeur dans la chaumière (Rembrandt, Vierges à l'enfant du XVème, meubles en marquèterie remarquable, ... Nelie ayant survécu à son cathareux mari, poursuivit l'oeuvre de sa vie puis légua le tout à l'Institut de France pour en faire un musée ... et la boucle est bouclée.

Pour ce qui est des "jaunes", Londres a vraiment un  de retard, car nous à Paris, la mode est aux "bleus" : une vraie invasion : des grands et plein de petits, des clairs, des foncés, comme si une tortue géante avait pondu des centaines d'oeufs tout bleus et qu'ils éclosaient aujourd'hui.

bovinoderme = peau de vache
(variante : paleoderme = vieille peau)

Expo Doisneau

Sur le chemin, nous avons croisé la route de ce vieux camion poubelle dans le cadre du forum des déchets (et ce n'est pas une blague). On n'a pas trop bien compris à quoi ça servait ce forum. Peut-être pour culpabiliser les citoyens de produire les déchets que fabrique l'industrie agro-alimentaire.

Droit de réponse à la chronique d'hier du Blog de Nice

Papi Christian affirme grosso merdo que le style ou la qualité musicale n'a qu'une importance relative car en la matière, on n'aime et ne retient que les artistes diffusés pendant nos jeunes années. C'est un peu court comme raisonnement :

• ça voudrait dire que plus personne n'aimerait Bach ou Mozart ? Que ma génération serait incapable d'aimer les Beatles, Brel ou Led Zep ? Si l'on considère que ce qu'on ECOUTE à la fleur de l'âge prime sur l'ancienneté de la chanson, la théorie précitée se tient.

• mais alors, une conséquence terrible sauterait aux yeux (ou aux oreilles) : nous serions incapables de découvrir et d'aimer des artistes nouveaux, passé le cap de la vieillesse, qu'il se situe à 20, 30 ou 60 ans. Je n'envie pas une vieillesse qui figerait dans le temps la musique, les arts, la mode, la déco, la technologie etc ... J'ai découvert sur le tard les mangas, le cinéma, les jeux vidéos, John Butler Trio, The White Stripes, internet et la vie des dresseurs d'aigles au Kazakhstan ...

Nath se moque de moi parce que  je tripe sur des histoires un peu zarbi : les chauffeurs de taxis en Ouzbekistan, la visite de Mao dans les provinces chinoises, les pauple africains quasi-autonomes, les léopards des mers, ...   On nous rabâche tellement que notre société occidentale c'est la plus belle, la plus efficace, une sorte de passage obligé pour le bonheur que je suis toujours emerveillé de voir des gens vivre autrement.

Week-end seniors et cogitation du crâne

• 18h01 : arrivée de Mamie Nenou. Après un verre d'eau, toute la famille a planché sur un problème de géométrie (merci Marine). Nath semblait dépassée et Mamie n'avait que de vagues souvenirs. L'entrée en lice de Stef a permis de maintenir le suspense mais il s'est déballoné après quelques minutes . Là, Nath a repris la main en re-cogitant et en consultant des sites spécialisés. Pendant ce temps, Marine est partie s'isoler ... L'echec ne pouvait pas être total. Nath a donc tenté une dernière sortie en lançant Tonton Robert à l'assaut du problème : une sorte de trapèze volant parcouru de diagonales qui devraient couper un segment en deux parties égales d'après les explications d'un bistrotier asiatique nommé Thalès, spécialiste du Thé au Rhum (moi, Thalès, je croyais que c'était un train, ... mais bon, comme personne me demande mon avis !). A ce stade de la compétition, Robert possédait une avance considérable et bien malin celui qui aurait pu prédire le retournement de situation qui allait suivre. En effet, tout le monde guettait le coup de fil salvateur quand Marine surgit de sa chambre, sueur au front et solution à la main ! C'est qui la plus forte ?
• 22h45 : arrivée de Papou qui a beaucoup "aimé" les trous d'air pendant le vol !

18 Oct 2006

De la désorganisation niçoise

De l'autorité vécue comme une VRAIE injustice

Aujourd'hui au dojo, Eric Pariset, propriétaire du Club du même nom, ceinture noire de Juji-tsu 7ème Dan a trouvé comique de virer les parents de la salle aux motifs :

J'ai trouvé refuge dans les vestiaires avec comme seule amie une chaussette pas fraîche pendant que les 3 grogn...  sus-nommées se sont faites sortir en râlant que "merde, elles avaient payé, quoi !"

Bon, c'est pas grâve mais comment je vais faire pour assouvir ma curiosité moi ?
On verra ça après les vacances car après ce 6ème cours, les petits samouraïs font une pause.
Le bilan de ce début d'année est très positif : Morgan est content de pratiquer les Judo. Il écoute bien les instructions de Patrick (qui allie discipline et humour), effectue bien les exercices tout en s'amusant.
A 4 ans et demi, l'activité sportive DOIT rester ludique. C'est le cas pour lui ... et pour moi.

!! Bon anniversaire Mamie Nenou !!

C'est en fait un double anniversaire : celui de la naissance de la mamie-boom ET à quelques jours près, le 1er anniversaire de la retraite. Il convient donc de faire un point d'étape (ça peut servir à d'autres, on ne sait jamais) : vue de la rue de Charonne, la retraite de Mamie Nenou ressemble un peu à : grasses matinées, aqua-gym, passage de la ceinture marron en soaps américains et émissions de télé-réalité,  voyages en france (Lot, Paris) et à l'étranger (Italie), expos diverses et variées et baignades de mai à octobre.
Moi qui ne vois même pas le début du commencement de l'éventualité de la retraite, je trouve ce programme fort alléchant !

La nuit dernière : un rêve étrange (et pénétrant ?) est venu mettre un peu le souk dans mes neurones trop bien organisés.
Petit rappel contextuel de la vie réelle : en ce moment, Morgan est d'un esprit tellement conciliant que c'en devient louche. Dès qu'on lui demande quelque chose, il est enthousiaste. Et quand il a un peu la flemme, il suffit de lui expliquer pourquoi on veut sortir faire une course (ou aller à la douche, ou lui faire ranger sa chambre ...), il réfléchit un quart de seconde et dit : "ah ! d'accord". Et c'est plié. C'est pas bizarre ça ? Des fois, on se demande à quel moment ses vrais parents vont débarquer de leur soucoupe volante pour le reprendre.

Dans cette ambiance donc, je me couche et je rêve ce truc hallucinant d'un moufflet insuportable pendant
des semaines, capricieux, colérique, mal élevé, ingérable ... Et nous, pauvres parents dépassés par cette furie de 4 ans et demi nous étions exténués par l'energie qui fallait déployer pour contenir sa violence. S'en suivaient bien sûr des cris, des pleurs, des mandales dans sa tronche et des engueulades ...

Spéciale dédicace

Oui, je veux voir la mag-nifique GALERIE PHOTOS de cette journée à Vincennes

Vous pensez bien que je ne suis pas du genre à répondre à la provocation par la provocation ... je dirais juste : "BRUNTINCUL"

Aujourd'hui, pour marcher (ou courrir) sur les traces de Rafael et Roger (Nadal et Federer oeuf Corse), c'est  le moral gonflé à bloc et la bétise en proue que je me suis attaqué à Corinne contre laquelle je n'ai pas été ridicule au regard de ses heures d'entraînement et à Laurent qui a fait semblant de ne pas rattraper quelques unes de mes balles pour que je ne fasse pas une dépression en sortant.
Côté forme physique, tout va bien ... à condition de de pas mettre les balles dans les coins et surtout pas trop vite. Je ne suis presque pas courbattu et pas de tennis elbow en vue. La revanche se jouera donc le week-end prochain sans Laurent qui est Lillois (merci aux ch'tis) et trop balaize (normal, il boit du sirop Sport Fraise).

                      EXCLUSIF               

Week-end pluvieux, week-end heureux ! Si celui qui commence ressemble au précédent, il va falloir penser à sortir les jeux de société !

Il est temps que je vous palre de mes collègues de boulot : QUE DES CH'TIS ! Ils se sous-divisent en nordistes et pas-de-calaisiens mais en vérité, ce sont bien des ch'tis. Le ch'ti est très sympa (ben oui, si en plus d'avoir une région sinistrée il y avait une ambiance pourrie ...). Et en plus de sa jovialité naturelle, il n'hésite pas à nous faire rire par son accent incroyable : il ponctue en effet ses fins de phrases par "hiiinn".
Vous avez déjà entendu parler Dany Boon ? Et bien votre serviteur a l'heur d'en avoir une douzaine à disposition toute la journée (rires). Exemple : "Tu peux me donner le dossier Truc-hiinn".
Avec l'expression fétiche : "Ah bin ouais hiiinn" (encore rires).
Les ch'tis sont une vraie communauté au lobbying fort. Ainsi, chez eux, chez McDo, on peut commander :
"Un Mac Betterave accompagné d'un Chicken Chicon et d'une bièrhiiinn".
En revanche, comme c'est un pays très reculé, ils sont un peu à la traîne question culture : les cinémas ne diffusent pas les suites des films :
Ben oui, ça tombe sous le sens : la suite de Bridget Jones s'appelle Bridget Jones 2 hiiinn

     Rubrique "Les infos qui laissent sans voix" Aujourd'hui : la retraite active    

AFP : Un japonais de 60 ans a battu le record du monde de mémorisation du nombre pi 
en récitant publiquement pendant plus de 16 heures 100.000 décimales .

Delerm ou pas Delerm ?

Avec ta mère qui veut toujours qu'on rapporte les restes de la blanquette / Quand on rentre le dimanche soir à la Porte Champerret
Et puis ton père qui me demande : "Alors Vincent ! Quand est-ce que vous faites un disque ?"

(Ceux qui ont compris cette blague sont invités à se faire connaître)

Petit test pour conserver les neurones de Dany en état de marche (ben oui, la retraite, ça use !)

1er Oct 2006

Octobre est déjà là ! Il y a un mois, nous n'avions guère envie de retourner traîner nos fonds de culotte sur les bancs du boulot. Finalement, nous avons bien repris le rythme et maintenant que nous sommes en régime de croisière, nous voici tournés vers les prochaines vacances (c'est trop dur la vie).

Tragique fin d'après-midi à Saint Jean Cap Ferrat :

Septembre : en pleine animation aux crocodiles, un pigeon inconscient est venu se poser dans l’enclos. Picorant de-ci de-là, le volatile s’est promené entre les reptiles somnolents jusqu’à ce que l’un d’entre eux ne le happe d’un coup de mâchoires ! Loin de le tuer immédiatement, le crocodile en question s’est contenté de tenir le pigeon 5 bonnes minutes sans bouger avant de se diriger vers le bassin et d’y pénétrer. Illustrant les propos tenu par l’animateur quelques instants auparavant, le crocodile a maintenu le pigeon sous l’eau jusqu’à ce que mort s’en suive, comme quoi même en étant nourri de poulet mort depuis la naissance, les instincts naturels restent !